La pêche artisanale en Tunisie a été longtemps classé comme une pêche côtière tous en mettant en place des instruments juridiques et financiers pour limiter son existence et faciliter sa transformation en pêche semi-industrielle. Hors, elle se présente comme une pêche de subsidence pratiquée par des techniques traditionnelles respectant le milieu naturel et ayant souvent comme matière première des produits de la nature.
Employant plus de 70% de la main d’œuvre du secteur de la pêche (42000 pêcheurs artisans), la pêche artisanale a contribué au fil des années à plus de 50 % de la valeur de la production nationale.
La pêche artisanale opère dans les lagunes et la bande côtière en utilisant 11 milles unité de pêche (92 % de la flotte de pêche nationale) et produit seulement 30 mille tonnes (30% de la production nationale).
L’activité artisanale est confrontée à la diminution progressive de ses ressources halieutiques, car elle est en compétition avec la pêche industrielle qui intervient sur les mêmes espaces, les mêmes ressources, pour les mêmes marchés mais dans des conditions totalement inégales.